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La chute d'Habacuc: et autres nouvelles

Résumé
"Depuis dix ans déjà et avec le soin d'un scribe du temps d'Hammourabi, Aleksandrs Papïrs consignait dans les livres de comptes de M. Kufiels Sprungins, tailleur, des nombres à cinq, six, voire sept chiffres. Assis tout le jour, parmi les manteaux et les vestes, parmi les rouleaux de toile noire, brune, bleue ou grise, il avait tout de la grosse mite qui suffoque peu à peu sous la naphtaline." Dans sa prose, Ädamsons se consacre à l'observation minutieuse d'événements provoqués par des êtres aux nerfs parfois à vif, mais profondément humains. L'intrigue ne s'inscrit jamais dans une problématique sociale. Les sujets, même conventionnels, prennent vite une orientation psychologique qui déjoue les attentes. Ils s'inspirent de situations réellement vécues mais la fantaisie de l'auteur a tôt fait d'emporter le lecteur vers des rivages inconnus. (Electre)
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 4h. 1min.
Édition: Montricher, Ed. Noir sur Blanc, 2003
Numéro du livre: 13248
ISBN: 9782882501349

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Résumé:Ce recueil réunit la majeure partie des récits écrits par Babel à partir de 1924 et jusqu'en 1937. Tous sont construits à partir d'événements vécus ou de personnages réels. Les Contes d'Odessa décrivent un milieu très particulier : celui des bas-fonds juifs du grand port de la Mer Noire où les Juifs formaient près d'un tiers de la population. Gangsters, charretiers, intermédiaires malhonnêtes du ghetto de la Moldavanka y sont évoqués avec truculence, humour et tendresse. Le roi de cette pègre, Bénia Krik, est un brigand au coeur d'or, beau et fort, sorte d'antithèse à l'image traditionnelle du Juif chétif, humilié et persécuté. Dans Histoire de mon pigeonnier, Premier amour, L'Eveil, Dans le sous-sol, Babel a incorporé beaucoup d'éléments de sa propre biographie, son enfance studieuse de petit garçon juif nourri de Talmud, gavé de lectures, mais incapable d'apprendre à nager ou de reconnaître les arbres et les oiseaux, son expérience tragique de la condition juive au cours des pogroms de 1905, l'éveil de sa vocation littéraire, confessions intimes faites avec un mélange de lyrisme et d'ironie. Babel vit dans la révolution une possibilité de libération et la fin de l'antisémitisme. Karl Yankel représente, sur le mode humoristique, le choc de la tradition juive et des idées révolutionnaires qui devait transformer en commissaires bolcheviques les fils des vieilles juives à perruques. De ses séjours à Paris, il a rapporté quelques scènes de la vie parisienne (Le Jugement, La Rue Dante) pleines de vivacité et de mordant. Grand admirateur de Flaubert et de Maupassant, Babel attachait une importance extrême au style. Dans la nouvelle intitulée Guy de Maupassant, il exprime son souci de la brièveté, du mot juste, du point placé au bon endroit "capable de transpercer et de glacer le coeur humain". [Source : 4ème de couverture]
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Résumé:" Ne seriez-vous pas tenté, citoyen, par l'acquisition d'un système philosophique ? Avec double perspective sur le monde : s'oriente à la fois sur le micro et le macrocosme. Conçu d'après une méthode stricte et sûre. Répond aux grandes questions... pour un petit prix. Vous hésitez, citoyen. Pourtant, cette conception du monde, que je suis également prêt à vous laisser à crédit, est tout ce qu'il y a de plus original ; jamais usée par aucune pensée. Vous seriez le premier à la concevoir. Moi, je ne suis qu'un simple constructeur, un assembleur de systèmes. C'est tout. Mais comprenez donc qu'en vous cédant cette conception, je m'en prive moi-même. N'eût été l'extrême nécessité... je vous le dis franchement : c'est un système idéaliste. Mais je ne prends pas cher. " Ce crève-la-faim de la littérature qui fait commerce de pensées, d'aphorismes ou de chiens volés, et qui sait que les mots l'emportent toujours sur la réalité, ressemble par bien des points à l'auteur des cinq nouvelles rassemblées dans ce volume.
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Résumé:Larissa, qui pense avoir contracté la syphilis après avoir été abusée par son patron, se rend à l'hôpital, où elle vit un vrai cauchemar. Quelqu'un lui conseille une guérisseuse. Lida, une autre jeune femme, rencontre un homme qui lui laisse son oreille dans la main. Après avoir cherché à s'en débarrasser, elle finit par s'y attacher jusqu'à ce que son propriétaire en colère veuille la récupérer.
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Genre littéraire : Nouvelle
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Résumé:
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Genre littéraire : Nouvelle
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Résumé:Mieux que quiconque, Andreiev a su incarner l'angoisse inhérente à la fin d'une époque, et prévoir l'avènement d'un temps barbare. Profondément marqué par Schopenhauer, Dostoïevski et Nietzsche, Andreiev est hanté par des thèmes récurrents : l'oppression des villes, l'absurdité d'un monde sans Dieu, la folie, le désespoir, la solitude de l'homme confronté au néant, au gouffre de ténèbres qui le guette de l'intérieur et le menace, alentour. Constat lucide où la précision du trait n 'exclut pas le regard poétique et même tendre qu'il pose sur ses personnages et leur environnement dans une nature dépeinte avec sensualité. Andreiev connaît l'âme, ses idéaux et ses entraves et s'il s'inspire, dans ses premiers récits, d'expériences vécues, ses personnages et leur vie quotidienne intéressent tout autant qu'ils percutent par une sorte d'exotisme de proximité. Si Léonid Andreiev n'est pas un inconnu pour le public français -certains de ses récits comme La Pensée, Le mensonge, Le Rire rouge ou Le Gouverneur, ont pu être redécouverts récemment grâce à quelques éditeurs, après la longue période d'oubli- la publication, par ordre chronologique de la totalité de ses récits dans une nouvelle traduction n'ont d'autre finalité que de montrer l'incroyable constance d'un auteur dont chaque histoire renouvelle le sentiment qu'on vient de trouver la meilleure.